Emission spéciale Région Grand Est – Karima, conductrice de bus.
https://www.grandest.fr/actualites/devenez-conducteur-de-voyageurs/
Devenir chauffeur de bus, voilà un beau métier qui offrent de belles perspectives professionnelles. C’est un métier qui recrute aussi bien pour le transport urbain, interurbain, régional ou pour le ramassage scolaire et les besoins sont énormes. Si vous aimez l’autonomie et le contact humain ce métier et peut-être fait pour vous. Nous en parlons avec Karima. Elle vient tout juste de terminer sa formation de conductrice de bus et elle nous raconte son parcours professionnel et ce qui l’a poussé vers cette formation
Avant, j’étais femme de ménage pendant 4 mois, mais ce n’était pas pour moi. J’ai discuté avec une amie qui était chauffeur de bus et je me suis dit ’’c’est ce que je veux faire’’. Je me suis inscrite et c’est allé vite car il y a beaucoup d’offres d’emploi. Ce qui m’a poussé à suivre cette formation, c’est parce que j’aime beaucoup rouler et j’aime beaucoup partager un moment avec les clients, parler avec eux et être à l’écoute. Faut aimer être avec les gens.
Karima nous décrit une formation intense mais accessible avec une partie théorique et beaucoup de mise en application pratique.
Le centre de formation nous apprend à conduire un bus car c’est énorme. Ce n’est pas comme la voiture. Il y a des angles morts, des porte-à-faux. Il faut faire attention aux trottoirs, aux piétons parce que les gens, ils ne font pas attention. Il faut avoir l’œil partout comme notre formateur nous l’a répété : ‘’360°, l’oeil partout’’. Il y a aussi une partie sur plateau, c’est les manœuvres à faire : stationnement du bus, slalomer entre les plots pour stationner un bus. Ce n’est pas évident. À l’examen vous avez 5 minutes mais en 3 minutes maximum vous le fait. Une anecdote lors de ma formation, c’était avec mon collègue de formation. Il a emprunté une rue en sens interdit. Nous nous sommes retrouvés devant les voitures qui arrivaient. Les véhicules klaxonnaient. C’était galère pour lui, pour sortir. Les gens ne font pas attention aux bus identifiés ‘’auto-école’’. Nous apprenons à rouler un bus et ils ne sont pas veillant. Il faut faire très attention aux piétons, aux vélos et aux trottinettes. Il faut être patient et aimer ce travail sinon ça ne va pas.
C’est une formation qui nécessite tout de même quelques prérequis les conseils de Karima pour intégrer la formation et devenir conducteur ou conductrice de bus
La patience et aimer ce métier. Dès le premier jour, vous recevez un livret et il faut commencer à apprendre les fiches. Vous avez 3 mois et demi, on se dit toujours que nous avons le temps mais au bout d’un moment vous n’avez pas que les fiches. Vous avez aussi 6 thèmes et 200 questions. Il vaut mieux commencer à les apprendre dès le premier jour et les comprendre car à l’examen on va vous poser des questions et il faut savoir y répondre. C’est comme un retour à l’école
Maintenant vous savez tous ! Si vous aussi, comme Karima, vous souhaitez changer de métier et que vous aimez bouger, que vous vous voyez au volant de ces grands véhicules, n’hésitez pas à en parler à votre conseiller Pôle emploi ou à vous rendre dans l’un des centres de formation de la région Grand est.
C’était une production des radios associatives soutenu par la région Grand Est